Comprendre la gestion des droits dans Active Directory
Introduction
Aujourd’hui, dans les systèmes informatiques, bien gérer qui a accès à quoi est super important pour éviter les erreurs et garantir la sécurité. Microsoft propose une méthode appelée AGDLP pour organiser les droits d’accès dans Active Directory (AD). Cette méthode permet de séparer les utilisateurs des droits qu’ils ont sur les fichiers ou dossiers, tout en gardant une structure claire et facile à gérer.
AGDLP, c’est un acronyme :
- A pour Account (les utilisateurs),
- G pour Global Group (groupes globaux),
- DL pour Domain Local Group (groupes locaux de domaine),
- P pour Permissions (les droits d’accès).
Chaque élément a un rôle bien défini dans la gestion des accès.
Origine et contexte
Avant AGDLP, on donnait souvent les droits directement aux utilisateurs, ce qui rendait les choses compliquées à maintenir et risquait de créer des erreurs. AGDLP propose une méthode plus propre : on donne les droits aux groupes, pas aux personnes directement.
Ce système s’inspire du modèle RBAC (Role-Based Access Control), où les rôles (et non les individus) déterminent les accès.
Objectifs d’AGDLP
AGDLP a plusieurs buts :
- Centraliser la gestion des droits pour éviter les erreurs.
- Séparer les utilisateurs des permissions : un utilisateur n’a jamais de droits directs, il les obtient via les groupes.
- Faciliter l’ajout ou le départ d’un utilisateur : on le met dans le bon groupe, et il a automatiquement les bons accès.
- Rendre les accès plus clairs et traçables : on peut facilement voir qui a accès à quoi en regardant les groupes.
Comment ça fonctionne
Voici comment AGDLP est structuré :
- Les utilisateurs (A) sont placés dans des groupes globaux (G) selon leur service ou rôle.
- Ces groupes globaux sont ensuite ajoutés à des groupes locaux de domaine (DL).
- Les groupes locaux reçoivent les permissions (P) sur les ressources (fichiers, dossiers, imprimantes…).
Exemple :
Alice travaille dans les RH. Elle est dans le groupe global GG_Paie_2025. Ce groupe est ajouté au groupe local GDL_01-01-2025_RO, qui a le droit de lire les fichiers du dossier C:\Partage\RH\Paie\2025
.
Si quelqu’un doit modifier les fichiers, il sera dans un autre groupe local, comme GDL_01-01-2025_RW, qui a les droits d’écriture.
Chaque dossier peut avoir un groupe pour la lecture et un autre pour l’écriture, ce qui permet de bien contrôler les accès.
Avantages
AGDLP a plein de points positifs :
- Une organisation claire des droits.
- Une meilleure sécurité, car les droits sont donnés aux groupes, pas aux individus.
- Une gestion plus simple : ajouter un utilisateur ou un dossier ne demande pas de tout reconfigurer.
- Une bonne traçabilité : on sait facilement qui a accès à quoi.
- Les droits peuvent se propager automatiquement aux sous-dossiers, ce qui fait gagner du temps.
Limites
Mais AGDLP a aussi quelques inconvénients :
- Il faut bien planifier au début, sinon ça peut devenir compliqué.
- Pour ceux qui ne connaissent pas bien le système, comprendre les droits peut être difficile.
- Dans les grandes entreprises, les changements peuvent mettre du temps à se propager.
- Une mauvaise organisation au départ peut rendre la suite plus difficile.
Conclusion
AGDLP est une méthode efficace pour gérer les accès dans Active Directory. Elle sépare clairement les utilisateurs, les groupes et les droits, ce qui rend le système plus sécurisé et plus facile à gérer.
Même si sa mise en place demande un peu de travail, les bénéfices à long terme sont importants. Pour toute entreprise qui veut une gestion des accès solide et évolutive, AGDLP est une très bonne solution.
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